Les 2 raisons principales pour lesquelles on se sent bloqués (et que faire)
- Claire Peltier
- il y a 2 jours
- 6 min de lecture
Dernière mise à jour : il y a 24 heures
Vous êtes sur un chemin. Vous avez fait des séances de guérison, du travail énergétique, vous méditez, avez pris de l’ayahuasca ou participé à des rituels chamaniques. Vous avez une vision claire de ce que vous voulez accomplir, une intuition forte.
Mais en réalité, vous vous sentez bloqué. Rien ne bouge. C’est toujours la même chose. Alors, vous trouvez quelqu’un d’autre pour faire encore un travail, et lui découvre des blessures (oui, encore celles que vous croyiez avoir réglées !). Et vous voilà dans le cercle vicieux de la guérison.
Quand on a assez guéri
Il y a quelques années, j’ai eu une série de 3 séances avec des clients (quand la conscience supérieure veut me montrer quelque chose, ça vient par série de trois, puis on passe à autre chose). Deux d’entre eux étaient retournés voir un guérisseur/ thérapeute qui avait retrouvé les mêmes blessures qu’ils avaient travaillées et pensaient avoir surmontées. La troisième personne m’a expliqué comment elle payait encore le prix de ce qu’elle avait fait dans une vie antérieure (en tant que sorcière). Elle devait sans cesse demander pardon. Et pour ces trois personnes, le message était clair : elles avaient assez guéri. C’était réglé. Il était temps pour elles d’avancer - et lacher ce qui les desservait.
Les thérapeutes qui retrouvaient ces blessures n’avaient pas forcément tort. Je crois que nous portons en nous la mémoire de nos blessures. La question est : est-ce encore actif ou non ?
C’est un peu comme les cicatrices : à un moment donné, elles ne sont plus sensibles. Il n’y a plus d’inflammation, plus de rougeur, mais elles sont là. Cela signifie que l’on a traversé quelque chose. Cela fait partie de nous et c'est visible. Alors on peut utiliser la blessure pour grandir, et non plus pour réagir.
Attachement vs responsabilité
Alors, qu’est-ce qui change la donne?
C’est quand nous reprenons notre pouvoir intérieur et que nous assumons pleinement notre responsabilité. Nous avons le choix, même face à tes blessures. Car voilà une réalité : c’est nous qui décidons quand c’est assez.
Et je vous donne un conseil en passant : ça va souvent bien plus vite que vous ne le pensez. Pas besoin de rituels à répétition ou de faire tant séances sur un sujet. Il faut simplement décider qu’il est temps de passer à l’action.
Le piège de l’attachement
Nous nous accrochons à nos blessures, nous en faisons même une partie de notre identité. Nous croyons aller vers la guérison, mais souvent, nous ne faisons que remettre notre pouvoir à quelqu’un d’autre. Nous devenons dépendants du soutien, de l’énergie, du réconfort éphémère. (car cela nous fait du bien). Et le cycle continue.
De plus, il faut aussi bien reconnaître que tant que nous restons en mode « guérison », nous avons une bonne excuse pour ne pas avancer.
Le côté ‘ombre’ du guérisseur
Aussi, certains thérapeutes, sans toujours le conscientiser, entretiennent ce cercle vicieux : ils sont là pour nous aider à guérir, voient une blessure, la soignent. Et la voient à nouveau. Bien sur car il y a une cicatrice. Résultat ? Nous restons coincés dans le rôle de « la personne blessée ». Cela fait partie de nous et nous créons un attachement à cette partie de notre identité. Chaque fois qu’une vieille douleur refait surface, nous retombons en mode « réparation ». Mais la vraie question est : cette blessure est-elle encore vivante en nous ?
En fait, nous avons besoin de reprendre notre pouvoir, d’être responsable. Et de passer à l’action.
Alors, je suis avec vous, et je vous encourage à vous lancer. Lancez-vous dans le désordre. Lancez-vous et essayez. Lancez-vous et échouez. Lancez-vous et réessayez. Lancez-vous et relevez-vous. Lancez-vous, parce que c’est ce dont le monde a besoin maintenant. Lancez-vousi, parce que cela devient urgent. Lancez-vous pouvoir avoir l’impact que vous voulez : changez vous-même, vos proches, vos amis, votre équipe, le monde. Peu importe. Il n’y a pas de petit objectif.
Et peut-être que vous l'avez fait.
Vous avez embrassé le changement, pris des risques, vous incarnez votre vision. Et rien ne se passe. Et là encore, je suis avec vous. Non pas parce que ça vous fait te sentir entendu ou vu quand je l’écris, mais parce que je l’ai traversé, pendant longtemps. 7 ans, ou 15, ou 18, selon ce que je considère comme mon point de départ.
Que se passe-t-il ?
La réalité sur Terre : la matière et sa densité
C’est une question d’incarnation. Je crois que la vie sur Terre est particulière. Nous avons cette expérience unique dans la matière : apprendre à transcrire ce que nous ressentons, ce que nous désirons, notre vision (notre raison d’être), dans la matière. Et la matière, contrairement à l’énergie, est très dense. Avec la densité vient la résistance. Alors, cela prend plus de temps de construire dans la matière.
On nous a aussi fait croire, par une approche candide (et plutôt naïve) de la spiritualité, que « une fois aligné, tout sera facile » (un peu comme « construis-le et ils viendront »).
J’ai un point de vue différent. Et je ne dis pas que cela doit être difficile, long ou douloureux. C’est une perspective.
Mais c’est une approche plutôt égocentrique, qui oublie que le monde ne tourne pas autour de nous, qu’il y a peut-être des forces plus grandes en jeu. De plus, cela ne dit pas ce qu’est vraiment l’alignement, et c’est bien plus complexe que ce que nous aimerions croire.
Il faut comprendre que tout ce que nous traversons dans la vie est le reflet de quelque chose de plus grand : nos croyances, notre identité (entre autres), et des forces invisibles.
Et puis, il y a le karma. Nous arrivons tous sur Terre avec nos bagages, des choses inconnues que nous découvrons plus ou moins au hasard. Et parfois, c’est lourd. Et il y a les choix que nous faisons ou que nous avons faits dans le passé, qui peuvent avoir plus ou moins d’impact sur nos vies. Vous choisissez d’avoir des enfants ? Super. Ce n’est pas comme décider de prendre un gâteau au chocolat pour le dessert aujourd’hui. Dans le premier cas, vous aurez une responsabilité pour 18 ans (officiellement, dans la plupart des pays). Alors qu’avec le gâteau, on peut ressentir un coup de douceur pendant quelques minutes, suivi éventuellement d’un estomac lourd pendant quelques heures, puis c’est fini.
Les choix que nous faisons peuvent avoir un impact énorme sur nos vies. Si l'on se met en danger physiquement, financièrement, émotionnellement, cela peut prendre des années pour s’en sortir. Certaines personnes s’en remettent plus vite, d’autres ont besoin de plus de temps.
La vie aussi, l'incarnation sur terre, nous présente des périodes de contraction, d'épreuves, plus ou moins longue. Cela fait partie entièrement de notre expérience. C'est inconfortable. Désagréable, parfois on se dit que l'on n'en voit pas le bout.
Et parfois, la vie arrive, simplement, et l'on se retrouves dans une situation que l'on n'a ni voulue ni cherchée consciemment. Il y a néanmoins quelque chose à faire de ces passages pour celui qui veut bien s'en donner la peine.
La vie n’est pas juste, mais la vie n’est PAS une question de justice. C’est une question de votre expérience unique et de ce que vous en faite. En cela, la conscience universelle (appelez-la Dieu, l’univers… peu importe) se moque bien du temps.
Cela n’a rien à voir avec ce que vous faite de votre vie. Le temps est lié à la matière ici.
Maintenant, vous comprenez. Et vous vous demandez : que faire ?
Je ne fais pas de miracles, mais je pense que la vie elle-même est un miracle. Alors, ce que je peux vous suggérer, c’est d’identifier l’urgence et pour en sortir, étape par étape. Au besoin demandez de l’aide.
Faite confiance à votre vision : si vous avez une intuition, une raison d’être qui vous transporte, non seulement elle sera toujours là quand vous vous releverez, mais elle a aussi besoin de l’expérience que vous traversez.
Apprenez la leçon. Trouvez la profondeur de cette expérience, la douleur (toute la douleur, les larmes et les peurs), la vulnérabilité.
Parce que je peux vous assurer que c’est votre plus grand cadeau.
Et si vous vous demandez qu’elle est votre raison d’être, eh bien, c’est précisément là.
Alors, prenez une grande inspiration. Ralentissez.
Changez de perspective (il y a toujours quelque chose à changer).
Trouvez de la joie dans les petites choses, car la joie est le carburant des miracles.
Revenez sur Terre, un jour à la fois. Décidez que vous avez votre place ici, sur Terre, et embrassez la vie telle qu’elle est.
With love,
Claire
Commentaires